MOUCTAR ET AU DELÀ DE MOUCTAR

De Mouctar, il y’a 3 choses:

1-il dit qu’il a mouillé le maillot. Mais de quoi est mouillé ton maillot Mouctar ? De larmes des familles et du sang de 50 morts. Et c’est à ce prix que tu demandes à ton chef une augmentation de salaire et de prestige ?

Nietzsche disait « quand on combat contre des monstres, il faut prendre garde de ne pas devenir monstre soi-même. Si tu plonges longuement ton regard dans l’abîme, l’abîme finit par ancrer son regard en toi », c’est cela le nouveau Mouctar, cynique, sans pitié, ne pensant qu’à lui et à sa famille, qu’on écrase des gens, qu’on les humilie, ce n’est pas son affaire tant que lui peut recevoir sa thune.

2-Il a eu les yeux plus gros que le monde: il se croyait OYÉ GUILAVOGUI, il n’était qu’un GRAND P. Comme OYÉ avait refusé le ministère de l’élevage, avait exigé et obtenu le ministère de l’environnement, Mouctar aussi se croyait permis. Le pauvre, deux choses lui ont complètement échappé: primo, il n’est qu’une caution de diversité dans une administration tribale à vocation suprématiste, Deuzio, il n’appartient pas à l’ethnie que le tyran souhaite ménager.

3-Le sort des traîtres, des cautions et des indics dans l’histoire
Depuis toujours dans l’histoire, les dirigeants ont un profond mépris envers ceux qui trahissent pour leur plaire, ceux qu’ils utilisent comme caution et ceux qui leur fournissent des informations pour affaiblir le camp de l’opposition.

C’est pour cela, lorsque ces types de personnes sont assassinées , le régime range cela dans la rubrique faits divers, mais quand ce sont des personnes du cercle restreint qui sont touchées , le régime réagit en réprimant jusqu’à trouver un coupable quelconque.

Lorsque les militants de L’IRA (mouvement indépendantiste Irlandais) assassinaient des Irlandais qui collaboraient avec les britanniques, ces derniers s’en foutaient, car au fond ils avaient un profond mépris envers ces irlandais qui collaboraient avec eux au détriment de leur peuple. Mais dès que l’IRA touchait à un cheveu britannique, c’est le déchaînement de l’enfer.

Il s’agit là d’une constante dans l’histoire des peuples: quand tu collabores, sache au moins que tu es méprisé profondément par ceux auxquels tu rends service.

Sow Rousseau (JJR).

Imprimer